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vrijdag, januari 05, 2018

Plantes médicinales, d'ici ou d'ailleurs

Inheemse planten, groeiend langs wegkanten en bosranden, zijn de eenvoudigste, de meest herkenbare, de handigste en de goedkoopste medicijnen voor de mens. Mijn verwondering en bewondering voor ‘gewone’ planten is groot. Hoe is het mogelijk dat zoiets vanzelfsprekend als een paardenbloem zo bijzonder kan zijn? En bijzonder is deze Taraxacum officinale toch wel. Het bijzondere van het gewone, het vertrouwde, is dat niet genezend op zich? Ook de groeikracht en aanpassingsvermogen van onze pisbloem, onze weegbree en onze brandnetel spreken tot de verbeelding, het zijn kwaliteiten die zeer nuttig zijn voor de plant zelf maar ook voor de mens en de mensheid.

Wat betreft voedingswaarde en geneeskracht krijgen deze planten ook steeds meer betekenis, zeker in deze tijd van het `steeds verder gaan zoeken'. Paardenbloem is toch zeker zo veel waard als Cats Claw, Una de Gato, Morinda, Kava-Kava, gojibes en andere tropische beroemdheden. Met alle respect voor deze eerbiedwaardige planten.

Om al deze redenen vind ik het boek 'Plantes médinales, d'ici ou d'ailleurs' van Michel Dubray' zeer interessant. De schrijver vergelijkt medicinaal een populaire tropische plant met een Europese plant. Zo vergelijkt hij Aloë met huislook, spirulina met brandnetel en de gojibes met de rozenbottel.

Les plantes médicinales exotiques détrônent nos plantes locales : l'aloès est préféré à la joubarbe, la baie de Goji au cynorrhodon, la spiruline à l'ortie... La mode a été au ginseng, au kawa-kawa, puis au yam, à l'argan, au rhodiola, et aujourd'hui la grenade ou le chia arrivent en force.

Chaque année apporte sa nouveauté que le consommateur s'empresse d'adopter avec enthousiasme. Et pourtant, hormis l'attrait de l'exotisme et la promesse d'une action rapide due à de fortes concentrations en principes actifs, cet engouement ne se justifie pas toujours d'un point de vue thérapeutique.

A travers l'étude comparative de 14 couples de plantes essentielles - une plante locale comparée à une plante exotique aux effets similaires -, Michel Dubray remet en question cette médication. Il rappelle que pour se soigner les hommes ont nécessairement utilisé les plantes avant de connaître les propriétés de leurs constituants. La nature, la saveur, l'odeur, la forme, la texture ont été autant de critères systématisés au fil du temps par les plus grands praticiens (Hippocrate, Galien, Paracelse) pour déterminer la valeur thérapeutique d'une plante.

S'il est fidèle à une certaine tradition, Michel Dubray est également imprégné des (re)découvertes les plus récentes. Il sait pertinemment que plus l'homme et la plante subissent des contraintes identiques (géophysiques, climatiques, etc), plus l'utilisation médicale de la plante sera efficace. Ainsi, pour un habitant de nos climats tempérés, la prêle devrait être préférée au bambou, la camomille au boldo, la sauge au soja.

L'auteur Michel Dubray
Herboriste, nutrithérapeute, formateur, fondateur de L'Univers des Simples et d'une école d'herboristerie (2014), Michel Dubray se bat pour une reconnaissance du métier d'herboriste et pour la réhabilitation de plantes indigènes. Il est l'auteur du Guide des contre-indications des principales plantes médicinales (Lucien Souny, 2010).