Over meidoorn schreef Dr. Leclerc in zijn Précis de Phytothérapie' L'emploi de l'aubépine comme antispasmodique est de date récente; les Anciens n'y ont fait allusion que pour recommander ses fleurs contre la goutte (P. des Crescences), la pleurésie (Tragus), la leucorrhée (Gilibert) et ses baies ou sérielles comme un spécifique des calculs urinaires (Louise Bourgeois, J. du Chesne). Cependant, une phrase d'un anonyme de la fin du quinzieme siècle nous fournit une indication bien intéressante : la voici telfe que je l'ai trouvée dans des notes qu'avait réunies sur la flore médicinale' du Vexin le Dr Bonnejoy de Chars : Nimio motui sanguinis unde fit major vis pulsi sanguinis in vasa recipientia, curatio absolvitur missu sanguinis:: distendentes autem causas tempérant vinca, spina acuta, alchemilla : à un. mouvement exagéré du sang déterminant une impulsion trop grande de ce sang dans les vaisseaux qui le reçoivent on opposera comme traitement une émission sanguine : quant aux causes de distension, elles seront diminuées par la pervenche, par l'aubépine et par l'alchémille. En Leclerc zegt verder C'est après en avoir pris connaissance, au début de I 897, que j'ai eu l'idée d'expérimenter l'Aubépine comme modérateur de t'éréthisme cardiovasculaire : d'ailleurs, je savais déjà, par une habitante d'Épinal, qu'en Lorraine, l'infusion de ce simple était d'un usage courant pour calmer les palpitations et pour combattre l'insomnie.
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